Auréhane Kandiara - chef du clan Vent

Je crois qu’il est important de commencer par détailler le comportement général d’Auréhane. La façon dont elle agit le plus souvent et le plus ouvertement. Autrement dit sa façon de diriger le clan du vent et la façon dont elle entretient les relations avec le reste des clans.

Avant tout Auréhane est une femme que l’on pourrait juger aux premiers abords comme étant froide. C’est en silence qu’elle écoute ce que les gens ont à dire, parfois elle les observe. Si elle reste dubitative aux paroles prononcées, seul son regard peut le faire comprendre, car elle cherche alors à croiser celui de son interlocuteur. Une façon de jaugée le nouveau venu et de s’en faire une idée plus précise. Sachez que si vous vous retrouvez dans cette situation et que vous évitez son regard, il ne sera alors pas étonnant de la voir se lever ou se déplacer. Mettant la négociation au premier rang et accordant énormément d’importance à la confiance, si elle pense que vous lui cachez quelque chose, alors elle en sera hautement agacée. Mais seule sa démarche plus rapide ou le bruit de ses doigts tapotant sur son bureau ne vous le diront. La jeune femme a beaucoup de patience et est prête à attendre le temps qu’il faut. Mais une chose est à savoir, il y a de très forte chance qu’elle refuse une demande, si elle soupçonne des zones d’ombres dans l’affaire. Parallèlement si elle pense que vous êtes sincère, alors vous n’aurez pas à subir son regard bien longtemps car lors de ses réflexions Auréhane se perd bien loin du lieu où elle se trouve, dans la lueur d’une bougie, le vol d’un oiseau ou même la couverture d’un livre. Lors d’affaire plus sérieuse, impliquant un choix difficile et aux conséquences un temps soit peu importante pour le clan, alors là, elle n’accordera plus vraiment d’importance à la personne présente devant elle. Rapidement elle se postera dans un endroit de la pièce et seule en silence jaugera ce qu’il est d’après elle bon de faire. Ce silence peut être long, quelques secondes à plusieurs minutes, il peut être déstabilisant pour les autres, voire même un peu lourd. C’est seulement après s’être faîtes une idée claire du problème et pour cela, si les circonstances le lui permettent bien sûr, elle prendra plusieurs jours de réflexion afin de se pencher sur la question de façon plus fastidieuse. Et après seulement, elle demandera leurs avis aux personnes les plus proches d’elle ou les plus compétentes pour régler le souci dans son avis. Mais le fait qu’elle prenne l’avis d’autre est autant pour vérifier qu’elle n’aurait pas oublier un aspect du problème que pour se faire contredire. Certes elle peut avoir tort et même si elle n’apprécie pas cela, elle acceptera tout de même les avis donnés. Ce n’est certes pas plaisant d’être contredit, mais si cela permet de faire mieux son travail, Auréhane est prête à le comprendre. Elle ne dirige le clan du vent que depuis un an, il est normal que l’on lui fasse encore quelques remarques. Cependant, si les remarques ne sont que de la pure hésitation plutôt qu’un véritablement sentiment d’erreur ou d’amélioration, alors il y a peu de chance qu’Auréhane ne perde son temps avec. Ses décisions sont toutes et cela sans exceptions prises après avoir été murement réfléchies et pensées. Vous avez eu autant de temps qu’elle pour y penser aussi où vous avez concrètement quelque chose à dire ou non. Les blablatages utiles sont nécessaires, les autres doivent être épargnés pour gagner du temps. Vous êtes libre d’apprécier ou non ses idées. Dîtes le, dîtes pourquoi et il y a peu de chance que vous baissiez dans son estime. Sauf si vous enfreignez ses principes, où si elle vînt à juger que votre intervention est stupide. Dans ce dernier cas, elle vous expliquera avec sérieux où est votre erreur.

Mais je viens de parler de principe, alors venons-y. Les principes ou plutôt les règles qu’Auréhane jugent nécessaire à la survie et à la sécurité du clan. La première de toute, reste bien évidemment ce qui fait son clan, la neutralité. Mais la neutralité dans tout et là à nouveau sans la moindre exception. Vous la verrez donc s’adresser à chaque membre d’un autre clan de la même façon, qu’il soit de la foudre, de la tempête, des nuages ou des étoiles. Pas de distinctions. Pour éviter d’être pris dans la guerre de clan il ne faut pas en faire partie. Elle incite à ceux qui veulent rester éloignée de la guerre d’en faire de même, un conflit peut partir d’un tout petit détail et tout le problème se situe là. Face à des hommes échaudés par l’alcool, se montrait froid n’est certainement pas une bonne idée. Aussi Auréhane ne pousse vraiment personne, elle donne son avis et est prête à intervenir en personne s’il le faut, même si cela est impossible de toujours être là quand il le faut. Ceci est aussi un point qui l’agace fortement. Auréhane est prête à tout pour son clan. Pour lui apporter la sérénité. Pour qu’un combat dans un bar ne finisse pas par la destruction de la salle ou pire des blessés.

Auréhane tente de réglementer de façon claire et efficace les installations importante du centre, comme notamment l’arène ou encore le ravitaillement de la cité volante par les cité agraires et les cités industries. Par exemple les provenances sont mensuelles et la chef du clan vent veille tout particulièrement à ce qu’il n’y en ait pas d’autres. Ceux-ci est bien peu probable certes, mais Auréhane préfère restait prudente, car si un jour le clan vent perdait son pouvoir sur l’économie de l’enfer céleste alors il aurait à craindre bien des choses, du moins de l’avis d’Auréhane (Cf. Histoire)

Parlons maintenant un peu de la confiance qu’elle accorde aux autres clans. Celle-ci est pour être franche, nulle. Non Auréhane ne veut mêler le clan vent à aucune des affaires des autres clans, et sa neutralité veut qu’elle agisse avec tous de la même façon. Aussi même si ses affinités lui disent que le clan des guérisseurs n’a probablement pas en volonté d’envahir les territoires comme le clan foudre, elle agit avec eux de la même façon qu’avec le clan conquérant. Aussi préfère t’elle ne pas accorder de confiance, ne pas créer de liens autres que professionnels. Ce n’est pas évident mais depuis un an Auréhane s’y tient.

Maintenant si nous parlions un peu plus du côté personnel. Car d’accord Auréhane est la dirigeante du clan vent, mais elle n’en reste pas une femme avec des amis et de la famille.

Avec ces derniers la politique et l’économie sont bannis des conversations. Auréhane aime à passer quelques heures aux côtés de sa sœur pour faire les boutiques. L’écouter lui raconter ce qu’elle fait de ses journées et ses dernières histoires de cœur. Tout comme elle écoute avec attention sa mère lui racontait les anecdotes de ses clients ou même de son personnel. Parce que c’est amusant. Parce que ça n’a rien à voir avec les autres devoirs d’Auréhane et que cela est bien plus agréable. Même si devenir chef de clan était sa vocation, la jeune femme ne peut nier que ce n’est pas toujours évident et qu’elle a parfois besoin de se changer les idées. Mais attention, vous ne la croiserai jamais ivre morte dans une soirée. Cela non. La jeune femme donne une image d’elle qu’elle respecte à la lettre. Non la différence se situera surement dans le fait qu’elle sera plus souriante et ouverte à la conversation puérile.

Les choses importantes à retenir sont donc les suivantes. Auréhane est une femme sérieuse qui a à cœur les intérêts du clan du vent et qui reste toujours identiques avec les autres clans. Réfléchie, elle n’est pas facile à intimider et il faut un raisonnement des plus logique et argumenté pour lui faire changer d’avis. Elle tente de diriger au mieux les arènes et l’économie du centre et applique avec brio la neutralité qui fait la particularité de son clan.

Dans son allure générale, Auréhane est une femme soignée qui a pris l’habitude de bien se préparer. Elle ne passe évidement pas des heures à se préparer, cependant prendre quelques minutes matins et soirs est nécessaire. Elle a envie et peut-être même besoin de renvoyer l’image de quelqu’un qui prend soin d’elle.

Ses cheveux châtains clairs sont fins et long. Ils lui arrivent en général au niveau des hanches. Pour éviter qu’ils ne se baladent trop, Auréhane les attaches, le plus souvent en une simple queue de cheval qu’elle place sur son épaule, mais lors d’occasion importante, il n’est pas rare de la voir avec un chignon. Elle adopte la tresse pour ses journées de tranquillité. Mais toujours elle laisse quelques mèches retombé d’un des deux côtés de son visage. Elle arrange sa frange selon l’humeur et ne détache ses cheveux que rarement. C’est un moyen pour elle d’éviter de jouer avec comme elle en n’avait l’habitude étant enfant.
Elle applique un brin de maquillage sur son visage, du crayon noir très fin sous ses yeux clairs et quelques coups de mascara sur ses cils. Un peu de fard à joue sur ses pommettes afin qu’elles paraissent moins blanches mais généralement elle ne mat pas de rouge à lèvre, parfois un peu de gloss, mais cela est rare. Le rouge à lèvre étant le maquillage qu’elle supporte le moins.

Sa carrure est dans l’ensemble plutôt fine et peu inquiétante. Jamais entraînée dans ce but, elle ferait une piètre combattante. Elle garde un peu de souplesse de l’époque où elle faisait sa gym, mais pratiquant bien moins souvent dorénavant, elle ne sait pas vraiment si elle serait encore capable de certaines choses. Elle a très peu de force, chose qui l’embête souvent. Elle a évidemment des formes féminines mais rien qui ne sortent de l’ordinaire. Auréhane n’est pas spécialement remarquable.

Côté vestimentaire, sa préférence va souvent aux ensembles et aux tailleurs. Elégance est certainement son maître mot. Elle se vêtit généralement de couleur pale, ou du moins qui peuvent s’harmoniser avec ses cheveux, comme l’ocre, le crème ou encore le blanc. Mais elle change parfois, choisissant le noir en situation grave, le rouge pour les soirées et bien d’autres. Niveau chaussure, elle a sa préférence pour les talons mais lorsqu’elle doit marcher, elle opte pour les ballerines. Elle met rarement d’autres types de chaussures.

Quand aux divers accessoires, elle possède plusieurs bijoux, notamment des boucles d’oreilles et des colliers, quelques bagues qu’elle met rarement et les bracelets sont quasiment toujours absent. Elle met cependant souvent des broches dans ces cheveux, mais jamais de ruban. Uniquement des choses qu’elle peut discipliner à sa volonté, elle ne porte donc quasiment pas d’écharpes non plus, ni même de foulards. Ceci est à nouveau bien rare.

De comportement général, Auréhane adopte en principe une démarche calme et des gestes précis et réfléchis. Elle aime faire les choses à son rythme et ne presse le pas que lorsque que quelque chose ne vas pas. Généralement, lorsqu’il y a quelque chose de pressant. Elle se tient habituellement droite et évite de se comporter de façon extravagante. Elle aime se promener dans la rue sans se faire remarquer.

J’ai toujours aimé me promener dans les rues, pour me livrer aux différents jeux auxquels se livrent les petits enfants. Chat, cache-cache ou même 1,2,3 soleil. Tous ces jeux auxquels je passais mon temps étant enfant. A cette époque j’étais bien innocente. Très loin de la réalité de l’enfer céleste. Je crois qu’en fait, tout l’avantage d’être naît dans le clan du Vent est là. Les enfants restent innocents. On ne les prépare pas à se battre. On ne les entraîne pas avec la notion de clan. Non, on attend qu’ils aient grandit avant de leur parler de ce sujet inquiétant qu’est la guerre des clans. Je me souviens que la première fois que ma mère m’en a parlée, j’avais déjà fêté mes douze ans. Et encore j’étais bien loin de comprendre tous ce que cela impliquait réellement. Petite, mes parents m’interdisaient d’aller jouer dans les alentours de l’arène, ainsi que des bars et des restaurants. Je comprendrais plus tard que c’est parce que ces lieux sont les endroits principaux où les membres de clans opposés peuvent se rencontrer et là où les bagarres peuvent éclater. Car même si le centre est neutre, il reste le lieu de rencontre de tous, peu importe le clan, alors forcément les conflits commencent.

A douze ans, ma mère m’expliquerait aussi que pourtant, le centre maintenait un peu l’équilibre de l’île volante. Que parce que le centre gérait tout les commerces de l’île, il était d’une certaine façon le seul point commun entre tous les clans. Lieu de ravitaillement, de finance et d’économie de l’île, le faire disparaître ne serait pas sans conséquences. Et cela était certainement la seule chose qui empêchait le clan foudre d’écraser le clan Vent pour attaquer la tempête. C’est là que je compris la réelle inquiétude de mes parents quand à la sécurité fragile de notre clan. Nous étions neutres et même si nous possédions des armes et des unités de défenses, nos capacités n’étaient pas comparables à celles des autres clans, qui eux s’étaient spécialisés dans l’art du combat, chacun à leur façon. Si un clan venait à nous attaquer, nous ne pourrions résister, cela était évident. C’est pourquoi je compris que garder le contrôle de l’économie de l’île dans notre clan était nécessaire. Et c’est d’ailleurs sur cette idée que quelques années plus tard, je me lancerais dans la course à la place du chef de clan.

Mais avant cela, j’avais d’autres motivations. A douze ans, je ne pensais guère dirigeait un clan et toute une économie. Oh non, j’en étais bien loin. C’est vrai, j’aimais diriger, réfléchir à ce qu’il fallait faire, je voulais réussir à bien organiser les choses. Ce fait m’était venu lorsque j’appris et plus tard gérais, les approvisionnements et les finances du bar de mon père. J’avoue souvent mes idées et je n’aimais pas que l’on me contredise. Je boudais souvent quand je m’étais trompé ; Mais j’avais déjà beaucoup de détermination. Mes idées je les défendais face à mon père avec une ferveur, qui l’impressionnait et le faisait aussi bien rire. Cependant le jour où il me dit que je faisais une très bonne assistante et qu’un jour sûrement il me donnerait la suite du bar, j’étais heureuse. C’est donc à cette époque que je commençais à toucher à l’économie et à la finance qui l’accompagnait. Certes à petite échelle puisque ce n’était qu’un bar, mais pour acquérir les principes de bases, c’était l’idéal.

Ma petite sœur du haut de ses neuf ans trouvait ces occupations bien ennuyantes. Comme moi à son âge, elle préférait s’amuser, mais si moi en tant qu’aînée, je jouer seule ou avec les autres enfants de la rue, elle c’était avec moi qu’elle voulait jouer. Bien souvent elle venait me chercher dans le bureau de mon père où je le regardai faire ses comptes en lui posant des questions sur à peu près tous ce que je voyais, pour me demander de jouer avec elle. Evidemment, j’avais beau l’adorer, en temps normal, dans ces cas là, j’avais d’autres choses à faire que de jouer avec elle. Alors je râlais contre les parents quand ils me disaient de poser mes livres ou de les laisser pour jouer avec elle. C’est vrai on n’avait pas le même âge on ne jouait pas vraiment aux mêmes jeux. Alors comme toutes les sœurs on se disputaient souvent. Mais au fond on s’aimait beaucoup. C’est toujours le cas d’ailleurs.

C’est trois ans après que mon père décédait. J’avais quinze ans, ma sœur douze. Une bagarre qui finit mal. Un conflit entre deux adversaires qui en était venus aux armes. Une balle perdue et puis c’est tout. Un regrettable accident. Le bar était en face de la maison, je me trouvais dans cette dernières avec ma sœur et ma mère. Lorsque l’on entendit les premiers coups de feu, ma mère nous empêcha de sortir de la maison. Pourtant je suis persuadée que si nous n’avions pas été là, elle aurait courus jusqu’au bar sans se poser de questions. C’est quand le calme fût revenu et seulement là, qu’elle y allait. Je restais avec ma sœur à la maison, les yeux braqués sur la porte, le ventre noué par l’angoisse. Quand ma mère revînt, elle était en pleur, j’avais compris. Il y avait eu deux autres blessés, mais seul mon père avait été tué. Un accident c’est tout.

Ces deux jours après, lors de son incinération, que mes projets d’avenirs se dessinaient. Dans six ans, un nouveau chef de clan serait choisit. Cela me laissait six ans pour apprendre ce que j’ignorais encore. Je ne pouvais que me dire que c’était faisable, réalisable. Et j’avais envie. Je voulais faire de mon mieux pour le bon fonctionnement du clan et pour la sécurité de celui-ci. Je voulais agir et être utile au clan. Et du moment que je voulais quelque chose, que j’étais déterminée, je mettais tout en œuvre pour y réussir.

Je me mis donc au travail. Etudiant tous les jours, je commençais par apprendre dans les livres. Mais il fallait que j’aide aussi ma mère quand je le pouvais, car elle avait choisit de reprendre le bar de mon père. Cependant elle n’y connaissait pas grand-chose. Au fil des années, j’eue le plaisir de voir que ma sœur avait envie elle aussi de s’occuper du bar. Elle ne venait plus me voir pour jouer, mais pour parler. Elle grandissait et voulait savoir comment tenir le bar. Elle avait décidé que lorsqu’elle en aurait l’âge, elle en reprendrait la direction. Nous étions donc trois en plus des employées pour assurer la gestion du bar de mon père et l’on y réussit à merveille. Ma sœur m’impressionna beaucoup et aujourd’hui encore, bien que je ne lui ai jamais dit. Maintenant à 19 ans, elle gère l’établissement avec soin et à même en projet de l’agrandir en restaurant. C’est encore un peu hors de portée financièrement, mais je ne doute pas qu’elle réussira un jour, elle a tout le temps pour cela. Je dois beaucoup la remercier. Car dès le moment où elle se montra apte à seconder ma mère dans la gestion de l’établissement, moi je m’en désengageais pour pouvoir étudier plus sérieusement. Ma mère et ma sœur me soutenaient dans mon projet, mais il me restait trois ans, et j’étais encore loin de savoir ce qu’il fallait.

Je choisis de prendre un travail dans les entrepôts où étaient livrées les denrées acheminées au port par les cités agraires et les cités industries. Le but était de me permettre de savoir comment était gérés la plus grande partie de l’économie à savoir le ravitaillement de l’enfer céleste. Mais je ne m’arrêtais pas là. Une chose qui n’avait pas vraiment avoir avec mon souhait de devenir chef de clan, mais je décidais d’acquérir une arme à feu, simple. De toute façon je ne faisais pas la différence entre un revolver et un colt. J’appris à manier le premier, car au fond, je n’avais en dehors de ça aucun moyen de défenses. Je sais que ma sœur s’en est aussi procuré un, ma mère, elle, a apparemment opté pour un fusil.

Je m’arrangeais aussi pour connaître les gens importants. Parce que l’économie ne peut être gérée par une seule personne. J’avais du caractère cela dû beaucoup m’aider. Je ne me laisser ni abattre, ni influencer et encore moins intimider. Je réfléchissais, expliquais et défendais chacune des mes idées, chacune de mes actions et n’hésitais pas à démonter celles de mes adversaires. J’étais déterminais à obtenir ce poste aussi n’avais pas l’intention de le laisser à un autre.

Puis la dernière année arriva et je sus avec exactitude qui s’opposerait à moi. Nous étions deux femmes et trois hommes à nous proposés et un seul de nous serait choisi. Bien que stressée, j’étais sûre de moi. Je savais que je pouvais me défendre, je savais qu’on ne pourrait me coller. Ma sœur m’avait dit peu avant, qu’elle était sûre que je serais choisi. Elle semblait si sûre d’elle. Je suis sûre qu’elle m’a portée chance.

Quand le moment vînt, j’étais prête. Et puisqu’il n’est questions d’épreuves de forces dans le clan du vent. Il faut quand même montrer les capacités à gérer les problèmes économiques. Ce fût long. Long fût le passage face aux professionnelles, les interrogations, les mises en situation, les questions pièges et nous en passerons. Mais long aussi l’attente du résultat. Je dû attendre deux semaines avant de savoir. Mais c’était fait, c’était moi qui avait été choisi. J’étais heureuse c’est vrai, d’avoir réussi la première étape. Mais maintenant, il fallait que je me montre à la hauteur.
Cela fait un an que je suis à la tête du clan de vent. Je prône deux choses avant tout, une neutralité impartiale et une économie en béton. Ces deux choses sont nécessaires à mes yeux. La neutralité, parce que si elle ne nous permet pas de nous faire des alliées, elle nous empêche aussi d’avoir des ennemis. Et une économie forte, parce que si nous sommes les seuls à pouvoir la gérer, alors les autres clans ne peuvent s’en prendre à nous. Cela j’en suis sûre et j’agis dans ce but depuis un ans et pour les anées à venir.