Enfer Céleste
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# Qu'avec le Vent Céleste ricane l'Enfer ~
 
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 L'ombre me soulagera de la lumière ~ (PV Leowiny !)

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Faily Muerte
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Faily Muerte


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MessageSujet: L'ombre me soulagera de la lumière ~ (PV Leowiny !)   L'ombre me soulagera de la lumière ~   (PV Leowiny !) I_icon_minitimeDim 7 Mar - 21:13

« Si tu vis, tu mourras. Tu ne resteras pas piégé dans le temps pour toujours. »
- Weballergy, Sonata Arctica -


    Les rayons cuisants du soleil plombaient sur les rues poussiéreuses du marché. Vous savez, de ces journées qui vous semblent caniculaires mais pourtant ne dépassent les vingt degrés. Une chaleur humide, lourde, qui, malgré sa rareté en cette saison, arrive bien trop souvent à notre goût. L'habituel ramassis d'acheteur attroupé aux différents kiosques en plein-air était moins agité que coutume. Plusieurs passants traînaient les pieds, assommés par la pesanteur de l'astre solaire. Dont Faily Muerte. Sa sombre pelisse ne lui faisait plus envie mais elle s'entêtait tout de même à la porter. La foule mouvante irradiait elle-même une chaleur insupportable pour la jeune femme. Elle qui, déjà, n'appréciait pas les bains de vapeur, qu'est-ce qu'il pouvait bien y avoir de pire qu'un bain de foule toute en sueur ? Les petites gens déambulaient, tous l'air assoiffés et au meilleur littéralement déshydratés. Les enfants ne courraient plus nu-pieds; l'asphalte brûlante aurait tôt fait de les leur calciner. Les animaux errants, même la vermine, se terraient dans son trou pour échapper aux rayons ardents. Le devoir poussait les marchands à ouvrir leurs boutiques malgré le fiévreux désir de douche froide qui les envahissait tous. Les clients, eux, aux prises avec leur compulsif besoin de dépenses, sortaient tout de même de leur fraîche habitation pour assouvir leur appétence. Ailleurs sur l'îlot central, il ne devait pas y avoir grand nombre de promeneurs. La voleuse, cependant, ne pouvait manquer cette occasion de profiter de la lassitude des commerçants pour leur piquer quelques produits aguichants. Qui s'en occuperait ? La tendre image d'un verre d'eau frais occupait l'entière mémoire collective en ce moment précis. Faily n'y faisait pas exception. Elle crevait de chaleur et enviait toutes les femmes aux épaules découvertes qu'elle croisait. Le métier de l'augure n'était pas la seule cause de son entêtement à laissé les siennes couvertes. Sa peau de porcelaine, dans sa vive pâleur, serait brûlée en moins de deux et des douleurs atroces s'en suivrait. Certaines dames avaient la chance de simplement prendre un teint hâlé mais ça n'était pas du tout son cas.

    F
    aily avait dérobé pour un petit montant d'argent en ce début d'après-midi. Sa propre paresse la poussait à être satisfaite de son maigre butin. Ainsi, elle se faufila à travers les corps indolents et ouvrit la première porte à sa portée. Coup de chance : un comptoir se dressait à sa droite, derrière lequel une armoire pleine de breuvages frais trônait tel un trésor national. Quelques badauds assiégés aux tables du café s'en donnait à cœur joie. Muerte soupira et s'épongea le front avec le revers de la main. En jetant quelques pièces sur la surface de bois, elle commanda sèchement une bouteille d'eau. Cette petite denrée coûtait les yeux de la tête, de nos jours. Le barman fit glisser le contenant jusqu'à elle. Faily l'ingurgita quasiment toute d'une traite, ferma les yeux et s'accota au mur le plus près. La jeune femme profita du refroidissement temporaire de son corps. Elle rouvrit paresseusement les yeux. Deux ou trois hommes présents lors de son entrée la zieutaient avec méfiance et murmuraient entre eux. Elle fit la moue. Semble-t-il que son séjour au frais n'allait pas durer très longtemps. Elle eut tôt fait de s'esquiver; permettre son identification ne lui disait rien de bon.

    Retourner à l'extérieur lui donna envie de bougonner. Elle en avait assez eu pour aujourd'hui. Un coin frais... elle en connaissait un. Et cet an-ci, il ne devait pas y avoir grand monde. Pour dire pas du tout !

    L
    'Arène. L'entrée y était interdite lorsqu'il n'y avait pas d'événements spécifiques, mais qui a déjà vu un voleur tenter de pénétrer quelque part par la porte principale ? Bien-sûr qu'il y avait d'autres entrées plus discrètes mais pas nécessairement plus propres...
    Le plan était simple : l'Arène avait été rénovée selon les dernières innovations technologiques sauf la facette Nord à cause de son caractère historique. Son inauguration, plusieurs années auparavant, avait mené à de nombreuses gravures et fresques d'une marginale beauté. Quelques bouches d'aération, à sa base cimentée, persistaient encore. Il suffisait d'un savant coup de poignard pour faire sortir la grille massive de ses gonds et s'introduire dans la percée. Après, il ne restait qu'à berner les gardes. Facile. L'étape du grillage se déroula à merveille; elle profita d'une brève absence de passants pour se faufiler dans la trappe et refermer derrière elle. Sa cape la protégeait des murs rugueux et de la poussière agglutinée dans les coins. Sa peau, même dans un espace si confiné, se rafraîchit considérablement. Pourtant, il y avait encore mieux, plus loin. Aussi silencieusement possible, ce qui signifie que l'unique frottement de sa cape était perceptible, Faily atteignit finalement un couloir. L'intruse secoua sa cape légèrement et passa ses mains sur son visage. Le soleil ne lui manquait définitivement pas.
    Des pas la surprirent à sa gauche; en quelques enjambées, elle atteignit une intersection de couloirs et s'éloigna le plus possible du bruit en mouvement. Mauvaise direction : elle tentait d'atteindre le centre de l'Arène et maintenant elle faisait face aux escaliers qui menaient aux gradins supérieurs. Tuer le gardien qui s'approchait n'était pas une très bonne idée. Les autres accourraient et en plus de devoir retourner au soleil plombant, les autorités seraient à ses trousses. Non, elle devait s'en sortir autrement. Soit, les gradins supérieurs !

    P
    lus bruyamment que prévu, elle les grimpa. Les pas auparavant calmes accélérèrent. Faily jura. La pression fit naître une crampe indésirable dans l'abdomen. Elle se mordit la lèvre. Elle avait maintenant un poursuivant et sa connaissance des quartiers supérieurs de l'Arène était plutôt réduite. Elle pouvait se faire un plan général, selon la façon dont l'étage premier avait été bâti, mais les rénovations rendaient tout cela incertain. Comme c'était parti, elle ne ferait pas long feu.
    Les escaliers menaient, c'était très inattendu, à un autre enchevêtrement de corridors. Son regard vers la gauche se muta en une brève vision; un cul de sac, le garde qui l'immobilise et son poignard dans le ventre de celui-ci. L'agonie fut lente, autant que le geste fut rapide. Dans un limpide lac de sang. La droite; une poursuite glissante et risquée. Elle pouvait voir sa cape tout juste à la portée patrouilleur durant un tournant serré. Cassandre l'y guidait; elle sentait son instinct lui dicter de s'y précipiter sans plus attendre si cela semblait sans espoir.

    F
    aily Muerte n'avait d'autre ami que son instinct; le seul qui valait sa confiance. Elle fit ce qu'il lui conseillait fortement. Ses pas, suivis de très près par le garde lui intimant l'ordre de se rendre, filaient vers on ne sait où; mais sembla-t-il que son intuition lui sauva bien des problèmes. Dès qu'elle aperçut une grande baie vitrée, elle y fonça. Le hasard fait très bien les choses: elle était ouverte.

    « Non ! »


    E
    lle lui offrit un rictus provocateur.

    Suis-moi, alors.


    P
    uis elle sauta. Deux étages, ça semble haut, mais sa houppelande amorti un peu le tout en agissant un guise de parachute improvisé. Ses genoux fléchirent autant que possible à l'atterrissage et un flux de douleur parcourut rapidement la plante de ses pieds. Elle figea quelques instants puis jeta un bref regard vers le garde.
    Faily traversa l'Arène en courant et finit par se laisser choir de l'autre côté, bien dans l'ombre des gradins. Elle ferma les yeux. Son coeur battait fort. Un petit malaise commençait à poindre dans le fond de son ventre.

    Bruissement.

    F
    aily se crispa violemment. Peut-être, finalement, ne s'en était-elle pas si bien sorti.


Spoiler:
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Leowin Graham
# Membre du clan Foudre

Leowin Graham


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MessageSujet: Re: L'ombre me soulagera de la lumière ~ (PV Leowiny !)   L'ombre me soulagera de la lumière ~   (PV Leowiny !) I_icon_minitimeSam 13 Mar - 19:10

    Leowin avala sa première gorgée de café froid et soupira d’aise.

    Accoudé au bar d’un café du Centre, le jeune homme à la chevelure de jais désordonnée et aux prunelles rougeoyantes profitait du fait d’être passé devant ce modeste établissement pour se désaltérer avec une boisson fraîche. Car c’était que l’atmosphère était lourde et pesante, au dehors. La température n’était pas forcément très élevée, mais c’était une de ses journées du genre caniculaire qui fatiguait n’importe quelle personne au milieu d’une foule. Et le jeune Foudre n’échappait pas à la règle. Il avait quitté les hauts buildings du quartier Nord pour venir passer l’après-midi dans celui du clan Vent, histoire d’aller faire un tour au marché en plein air. Pourquoi ? Parce qu’il s’ennuyait quelque peu, dans son appartement, à ne rien faire. Et puis, il fallait bien trouver une occupation, non ? Aucune mission, aucun ordre reçu, banale et ennuyante tranquillité de la liberté. Alors se bouger, sortir, tromper l’ennui et partir en quête de l’amant qu’était le divertissement. Voilà la solution. Seulement, ce que le Foudre n’avait pas prévu, c’était qu’il allait falloir supporter les rayons ardents de l’astre solaire aujourd’hui. Oh, au départ, cela ne l’avait guère accommodé. Il avait vu en cela une occasion de sortir de chez lui avec des lunettes de soleil noires glissées sur le nez, ce qui, avec son pantalon sombre et sa chemise blanche nonchalante, ne le rendait que plus classe encore. Cool, non ? Certes. Mais le soleil devenait tout de suite moins attrayant au bout d’une heure passée en plein air, surtout dans la foule. Leo n’était pas venu dans un but précis, de plus. Il déambula longtemps entre les kiosques, adressa un sourire ou deux à untel ou untelle pour une raison x ou y typiquement Leowiniennes, fit l’acquisition d’un nouveau paquet de cigarettes et se trouva rapidement ennuyé de cette chaleur et de cette agitation. Alors lorsqu’il passa devant un café, il ne réfléchit pas longtemps et entra immédiatement.

    La fraîcheur des lieux le soulagea, et il lâcha un petit soupir imperceptible avant de se diriger tout droit vers le bar, où ce fut là qu’il commanda un café froid. Car oui, vu la chaleur de l’extérieur, le jeune Graham ne pouvait boire qu’un café froid, voyons. Hors de question d’avaler quoi que ce soit d’autre, bien entendu, en parfait petit drogué à la caféine qu’il était. Le Foudre resta un moment dans cet établissement protégé des rayons du soleil, à boire sa boisson fraîche accoudé au bar, tout en promenant ses yeux à l’iris écarlate sur les différents clients et convives attablés. Puis comme il n’y croisa aucune connaissance et qu’il commença de nouveau à s’ennuyer, Leowin finit par sortir pour affronter encore une fois la chaleur extérieure, remettant ses lunettes de soleil en place une fois les portes franchies. Il se remit à déambuler de sa démarche nonchalante, les mains enfoncées dans les poches, et choisit finalement de s’éloigner de la foule. Distrait par ses pensées, le jeune homme ne fit pas attention à ses pas et de toutes façons, il avançait sans but. Ce fut seulement lorsque ses yeux se posèrent sur les murs imposants qui entouraient les arènes que le déclic se fit dans son esprit. Voilà l’idée. Voilà un lieu intéressant où déambuler, en sachant que des gardes y faisaient leurs rondes tous les jours. Voilà une occupation qui serait parfaite à cet instant. N’est-ce pas ?

    Avec une agilité qui n’était pas forcément propre aux conquérants mais qui était simplement la sienne, Leo se hissa au sommet de la grille en tirant sur ses bras, et retomba sur ses pieds dans un léger bruit mat de l’autre côté. C’est que monsieur ne s’encombrait pas d’idées compliquées pour pénétrer dans un lieu par effraction, voyez-vous. Il tira sur sa chemise d’un geste élégant en regardant autour de lui, un sourire se dessinant au coin des lèvres. Aucun garde en vue. Le jeune homme se mit alors à contourner furtivement le bâtiment, tout en faisant extrêmement attention à ne pas se faire prendre. Puis lorsqu’il tomba sur une porte de service, il sortit son épée à la lame écarlate de son fourreau pour crocheter la serrure avec expertise. Ce fut rapide et efficace, et bien vite, Leowin disparu à l’intérieur après avoir laissé la porte se refermer doucement derrière lui, rangeant toujours aussi rapidement son arme de conquérant du clan Foudre. Il faisait plus frais dans les couloirs, et le jeune homme se sentit de nouveau revivre. Surtout que cette petite intrusion l’amusait bien. Il avança au hasard, s’arrêta brusquement lorsqu’il entendit des pas, bifurqua, emprunta d’autres directions, évolua dans les gradins et les couloirs. Puis il emprunta des escaliers, se mit à courir vers le centre de l’Arène lorsqu’il entendit des pas, et se colla tout contre un mur pour se fondre dans l’ombre et se dérober à la vue du garde. Mais le garde derrière lui avait probablement continué sa route, car personne ne vint s’aventurer sur la vaste place du centre de l’Arène. Leo se détendit donc légèrement et sortit de sa poche le paquet de cigarettes qu’il avait acheté un peu plus tôt, pour sortir une clope et la glisser entre ses lèvres. Il s’empara du briquet qui traînait dans la même poche et quelques secondes plus tard, il soufflait une première bouffée de fumée, discrètement.

    Leo s’adossa contre le mur, dans l’ombre des gradins, pour fumer tranquillement, et observa les lieux en silence. Il était déjà venu ici, bien sûr. En tant que membre du clan Foudre, il avait déjà eu à se battre lors des combats organisés par le clan Vent. Sinon, en dehors de ces périodes où l’accès des Arènes était autorisé à tous, Leo ne venait pas souvent, bien entendu. Enfin, il n’avait pas pour habitude d’entrer par effraction dans un lieu tel que celui-ci, disons plutôt. Mais le jeune homme aux yeux écarlates agissait toujours par instinct, il prenait les idées comme elles venaient, et tant pis si son esprit un peu trop caféiné faisait des siennes, bien trop souvent d’ailleurs. Il levait les yeux au ciel en tendant l’oreille au cas où des bruits de pas s’élèveraient lorsqu’un mouvement dans son champ de vision attira son attention. Cette longue cape noire qui tombait avec grâce du deuxième étage, était-ce bien une personne ? Ah, oui, effectivement. La voilà qui se redressait après être tombée sur le sol du centre de l’Arène, avant de se mettre en mouvement à toute vitesse. Par réflexe, Leo écrasa sa cigarette contre le mur derrière lui et se colla davantage à ce dernier, pour se reculer dans l’ombre des gradins et ne pas se faire voir. L’obscurité était bien souvent une meilleure alliée que la lumière du jour. Le jeune homme observa la silhouette encapuchonnée venir jusque là et se poser non loin contre le même mur. Ce n’était pas un garde, visiblement. Quelqu’un aurait-il eu la même idée que lui, pour venir se balader en ces lieux plus frais et interdits d’entrée par cette chaude journée ? On dirait bien que oui. Et loin d’embêter notre drogué à la caféine aux tendances suicidaires, cela l’enchantait. Il se déplaça furtivement, en un léger bruissement, et vint se positionner près de la silhouette entièrement vêtue de noir. Ce vêtement lui disait d’ailleurs quelque chose, maintenant qu’il y pensait.

    - Joli saut.

    Leo s’était légèrement penché en avant pour murmurer ces deux mots d’une voix légère et frivole, un sourire s’esquissant déjà sur ses lèvres. On pouvait assimiler çà à un bonjour, oui. Après tout, quel intérêt de rester chacun de son côté ? Autant s’amuser.
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Faily Muerte
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MessageSujet: Re: L'ombre me soulagera de la lumière ~ (PV Leowiny !)   L'ombre me soulagera de la lumière ~   (PV Leowiny !) I_icon_minitimeMar 16 Mar - 0:09

    Faily regarda à gauche. Puis à droite.


    « Joli saut. »


    Elle sursauta. Cette voix, bien que familière, la fit dégainer son poignard. L’augure était pratiquement allongée sur le dos, son cou de fragile petite poupée de porcelaine à l’air libre, et pour toute protection, une bien courte lame comparativement à tout ce qui aurait pu s’abattre sur elle à cet instant là. Le cœur affolé et les yeux écarquillés, elle toisa rapidement celui qu’elle crut être un assaillant. Un garde, un assassin à ses trousses depuis le tout début… à qui elle se serait naïvement offerte sur un plateau en s’isolant ainsi. Au lieu de cela, un jeune homme à l’aspect tout sauf agressif – quoiqu’un peu moqueur – était penché vers elle. Un visage familier la ramenant à un bien mauvais moment : son agréable tête-à-tête avec la chienne de chasse de Chelsea Angel. Elle pria pour ne plus jamais refaire ce genre de rencontre; si le sang était banal, il y avait toujours une nouvelle facette de la souffrance à exploiter quelque part. M’enfin, assez de ce pessimisme purement Muerte. Le sujet du moment était le petit visiteur imprévu : Leowin Graham. La voleuse abaissa son poignard. Avoir voulu sa mort, il l’aurait laissée un peu plus longtemps avec Mstislav, un bout de temps auparavant. Quant à son entrée, Faily n’avait qu’un seul et unique terme pour la décrire : aberrante. Inutilement aberrante. Elle n’était pas le genre de personne à prendre par surprise pour plusieurs raisons. La première étant qu’elle avait toutes les chances de déjà vous avoir vu par prémonition. Et ainsi, de s’être préparée. Mais sur ce coup-là, Cassandre n’avait pas cru bon de l’en avertir. Génial. Sans cela, à quoi peut servir un don de voyance ? Rien du tout.


    Faily ne prit pas la peine de dissimuler le soulagement dans le soupir qu’elle lâcha. Puis suivit un bien accueillant :

    « Espèce d’idiot. »

    Bon, ça n’était pas des salutations très cordiales, mais c’était toujours mieux que de se faire cracher au visage.
    Elle se releva et laissa sa cape sombre glisser de ses épaules car l’énervement avait fait hausser la température de son corps en flèche et l’ombre des gradins devaient bien la soustraire au plus fort des rayons du soleil. Exposer son corps fragile et élancé à l’air frais la calma un brin. En fait, la tension dégringola tout bonnement. L’augure posa ses yeux électrifiants sur ceux délicieusement cerises de Leowin Graham, les mêmes qui lui valurent quasiment un franc sourire à leur première rencontre.

    « Le jeune gamin Graham. »


    Une simple constatation, un nom prononcé comme on prononce celui d’une vague connaissance, plus ou moins des salutations.

    « Comment cela se fait-il ? Tu as trucidé tous les gardes en patrouille pour te rendre jusqu’ici ? »


    Quelque peu sinistre, je vous l’accorde; mais si enthousiaste pour elle. Elle arqua un sourcil, en attente d’une réponse concluante et commença à tresser ses cheveux bleus pour qu’ils ne se plaquent pas contre la peau humide de son dos. Ainsi, une large tresse à la gauloise sur l’épaule et sans sa pelisse sombre, elle avait presque l’air en santé. Eh bien, à un détail près : sa pâleur de neige.
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Leowin Graham
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Leowin Graham


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MessageSujet: Re: L'ombre me soulagera de la lumière ~ (PV Leowiny !)   L'ombre me soulagera de la lumière ~   (PV Leowiny !) I_icon_minitimeSam 20 Mar - 21:04

    - Espèce d’idiot.

    Le sourire du fameux idiot s’élargit, étirant davantage ses lèvres de manière amusée, adorable. Les mains enfoncées dans les poches, le jeune homme aux cheveux sombres se redressa après les mots prononcés par la jeune femme, et se décala d’un pas lorsqu’elle se releva à son tour. Il l’observa lorsqu’elle fit tomber la longue cape de ses épaules, et ce fut là qu’il la reconnut. Cette pâleur, ce vêtement, ces longs cheveux d’azur… C’était la jeune femme qu’il avait eu l’occasion de rencontrer dans le quartier du centre, il y avait de cela plusieurs jours, lorsqu’il avait été chargé de ramener cette chère Drev au bercail. Il s’en souvenait parfaitement. Il ne connaissait pas son nom, mais il se souvenait d’elle, cela lui revenait maintenant. Cela lui fit plaisir. Après tout, ne lui avait-elle pas dit « à la prochaine », lorsqu’ils s’étaient quittés ce fameux jour ? Et bien voilà qui était fait.

    - Le jeune gamin Graham.

    La réponse fusa aussitôt, légère, enjouée et enfantine, du côté de l’intéressé.

    - C’est moi.

    Evidemment que c’était lui, bien entendu. Qui d’autre ? Qui d’autre, avec ces iris rouges, ce sourire toujours scotché aux lèvres, cette désinvolture, cet enjouement, cette inconscience, cette insouciance ? On se le demande. Leo considéra sa vis-à-vis avec cet air nonchalant, léger et amusé qui le caractérisait, le sourire flottant éternellement sur ses lèvres. Il était membre du clan Foudre, mais il n’était pas d’un naturel belliqueux. Il n’était pas non plus une espèce de psychopathe à proprement parler, il n’était pas du genre à sauter à la gorge de la première personne croisée dans la rue. Ou dans une Arène interdite d’entrée, dans ce cas précis. Donc non, aucun risque pour la demoiselle à la chevelure azurée de se retrouver en très mauvaise position avec un individu aussi agréablement dérangé que le « jeune gamin Graham ». Comme ce nom lui allait bien, d’ailleurs. Le jeune homme continua de sourire, ses prunelles couleur cerise pétillant de cette malice propre à lui-même, appréciant la couleur électrique des iris de son interlocutrice. Elle se mit à tresser ses cheveux, de ses mains à la couleur décidément si pâle, et Leo choisit de se reculer quelque peu pour s’adosser contre le mur, de nouveau. Toujours avec cette nonchalance et cette désinvolture adorables, comme s’il n’y avait rien de plus normal que de se trouver là, dans un endroit censé être interdit d’accès, par une chaude et banale journée. La demoiselle demanda alors à notre jeune drogué à la caféine s’il avait trucidé tous les gardes en patrouille pour se rendre jusqu’ici.

    Cette fois, en plus du sourire, ce fut un franc rire, léger et pas trop fort, qui fusa de la gorge du jeune homme adossé contre son mur, comme si l’adorable Muerte venait de lancer une blague fort cocasse. Ce qui était çà, dans un sens. Oui, certaines personnes devaient posséder un humour assez inquiétant, mais passons. Leo tourna la tête vers elle avant de la pencher un peu du côté, comme un gamin, un sourire amusé et un tant soit peu narquois aux lèvres.

    - Même pas, maman, je suis venu ici comme un grand, juré ♥️

    S’il fallait trouver un sens profond quelconque dans les paroles d’un individu tel que le jeune Graham ? Jamais. Cet éternel enfant drogué à la caféine avait une manière bien à lui de voir les choses et d’agir, il aimait lancer des remarques étranges, abracadabrantes, stupides, pour énerver ou pour faire rire la galerie. Toujours. Pourquoi cela changerait-il avec des personnes qu’il ne connaissait pas forcément très bien ? Mais voyons, tout le monde savait pertinemment que Leowin Graham agissait fondamentalement de la même manière avec tout le monde. Pas de discrimination. Il sourit de la même manière encore un instant, puis se décolla du mur pour étirer ses bras en l’air, le menton levé pour contempler un instant le ciel, soupirant d’aise. Il n’oubliait pas les gardes qui traînaient, bien sûr. Mais leur présence ne pouvait pas empêcher une discussion, pas vrai ? Puis le jeune Foudre abaissa la tête, pour fixer de nouveau sa vis-à-vis, l’air toujours aussi léger de nature.

    - Dites-moi, ô jolie demoiselle, cela me fait penser que je ne connais point encore votre petit nom.

    En effet, la situation ayant été ce qu’elle avait été, avec l’incontrôlable Mstislav, Leo n’avait pas pu apprendre le nom de cette mystique inconnue. Et il était bien curieux de le connaître, maintenant qu’ils se rencontraient pour la deuxième fois. Et puis c’était la base de toutes les politesses, de toutes les relations, non ? Pour sûr. Et un sourire, encore un, toujours un. Agréable, le Graham, pas vrai ?
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Faily Muerte
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MessageSujet: Re: L'ombre me soulagera de la lumière ~ (PV Leowiny !)   L'ombre me soulagera de la lumière ~   (PV Leowiny !) I_icon_minitimeJeu 1 Avr - 0:48

    N'importe qui, qu'il ait été le plus craint des tyrans ou la plus généreuse des bonnes femmes ayant répondu de la sorte l'aurait exaspérée. Faily était rarement de nature joueuse. Ces petites farandoles se voyaient offrir le glorieux titre de « puériles nigauderies » par la voleuse, et son vis-à-vis était alors inévitablement classé dans les fanfarons de services. Vous savez, ceux qui chantent la pomme au destin sans même savoir à quoi ils font face. Tous des ignorants.
    Et puis, le fait de se faire appeler « maman » l'aurait d'ordinaire rendue hostile et méfiante, ébranlée, de telle manière que la crise ferait un pas en avant. Une véritable gifle. Pourtant, cette exceptionnelle fois-ci, cela passa comme du beurre. Aucun accrochage. Les mots glissèrent dans l'esprit divisé de la réincarnation sans s'y heurter. Pas une réticence, ni même un froncement. L'attitude de ce jeune dingo semblait la garder dans une inconscience naïve; rien n'était lourd. C'est ce qu'elle percevait de lui, aura joueuse et taquine. Tout dans son attitude lui dictait qu'il ne fallait pas s'en faire. Pas s'en faire... seigneur, quand est-ce que cette expression avait-elle perdu tout son sens à ses yeux ? Et maintenant, ce grand enfant la ramenait à ce douillet point de départ.

    Il s'étira, regarda le ciel avait une légère nonchalance. Ç'aurait été mentir de se dire que ce genre d'effronté ne faisait pas de bien à l'humeur. Même aux plus renfermés; on reste toujours humains, sensibles.

    « Dites-moi, ô jolie demoiselle, cela me fait penser que je ne connais point encore votre petit nom. »


    Alors là, on passait du coq à l'âne. Tout d'abord l'enfant gâté et incontrôlable qui s'adresse à sa mère désespérée, puis le jeune pan aux charmes déployés. C'était si simple. Aucunes complications, rien de mal nulle-part. Que du jeu. Un jeu d'enfant. Avec, en plus, un sourire. Demoiseau enjôleur, tu n'auras point mes louanges. Cela semblait dans sa nature; à croqué jusqu'aux dents. Puis une pensée lui traversa l'esprit : rarement on en croisait, des Foudres aussi commodes. Et puis, ce comportement facétieux cachait sans aucun doute une certaine assurance. Découlait-elle d'une force quelconque ? Probablement. Angel n'aurait certainement pas envoyé un bleu récupérer la Mstislav; il aurait fini en chair à pâté comme elle-même s'apprêtait à faire. Curieuse, Faily tenta brièvement d'en voir la capacité. Son don fit face à une impasse: rien du tout. Cassandre ne parvenait pas à toucher ce point. Sa relation épineuse avec l'Exécuteur était facile à lire, ses nombreuses tasses de café, mais quant aux aptitudes au combat, nada. Une grisaille opaque lui cachait la vue. C'était intriguant. Mais bon, rien n'est infaillible.

    En réponse au sourire de Leowin Graham, le regard de Faily s'adoucit un brin. Elle croisa ses petits bras sur sa légère poitrine et fronça les sourcils, comme en excuse.

    « Ô, par pitié, épargnez-moi les jeunes demoiselles. Je suis probablement de dix ans ton aîné, monsieur l'éphèbe. » dit-elle avec une certaine sobriété.

    C'était un bel essai. Avec un ton un peu plus enjoué, peut-être aurait-elle pu avoir l'air de participer un peu. Mais bon, personne ne l'avait exigé. Et puis, ce jeune garçon semblait être de ceux qui peuvent aisément participer seuls sans pourtant s'offusquer.

    « Je suis Faily. »

    Dire que son nom se complétait par un décourageant « Muerte » ne lui faisait pas du tout envie. Elle trouvait que c'était un petit glauque que l'on pouvait bien épargner aux autres, faute de pouvoir s'en débarrasser pour de bon.
    Oh, et aussi, Dieu sait pourquoi elle lui tendit la main. Pour qu'il la serre, bien évidemment, mais l'arrière pensée dans tout ça ? Inutile de chercher, elle l'avait tendue instinctivement. Aussi, l'augure ne manqua pas de se traiter de sotte mentalement; quelle idée, de vouloir une poignée de main de sa part ?

    Franchement.


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Leowin Graham
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Leowin Graham


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MessageSujet: Re: L'ombre me soulagera de la lumière ~ (PV Leowiny !)   L'ombre me soulagera de la lumière ~   (PV Leowiny !) I_icon_minitimeLun 12 Avr - 23:01

    Le soleil continuait de darder cruellement ses rayons, mais là où ils étaient, dans l’ombre des gradins, nos deux protagonistes y échappaient. Cela faisait du bien, de pouvoir se poser un instant à l’ombre, même si cela ne valait pas la fraîcheur des bars ou des cafés du centre. Le silence s’était installé, déposait de nouveau un instant ses draps sur les imposantes et majestueuses arènes. Aucun bruit de pas ne se faisait entendre, les gardes ne devaient pas passer dans les environs pour le moment. Il était cependant inutile de se risquer à se balader dans le centre de l’arène, lieu sans conteste trop exposé pour le bien de nos deux intrus, surtout que la demoiselle aux cheveux d’azur semblait s’être fait précédemment suivre par un garde, vu qu’elle avait été visiblement contrainte d’effectuer ce saut grandiose. Inutile, oui, de gâcher cette certaine tranquillité qui caractérisait pour le moment la deuxième rencontre entre la réincarnation pâle comme la mort et le Foudre frivole et grand enfant, n’est-ce pas ? Pour sûr.

    « Monsieur l’éphèbe ». Leowin fut une nouvelle fois secoué d’un petit rire, un rire libre et léger, aussi agréable que le chant d’un oiseau par une matinée d’été. Un rire court, qui fit place à un sourire, un sourire qui étirait les lèvres en parfaite harmonie avec l’éclat amusé des prunelles couleur cerise. Celui lui plaisait bien, somme toute, d’être appelé de la sorte. Cela lui changeait des « sale clebs » et des « chien » divers dont il avait si généreusement droit avec des membres de son clan comme Chelsea Angel ou l’Exécuteur, c’était sûr. Pas qu’il s’en offusquait, le jeune Graham, loin de là. Non, son esprit perturbé qui carburait à la caféine trouvait bien entendu le moyen d’en rire, de tourner la chose à la dérision, d’apprécier pour pouvoir davantage agacer l’interlocuteur. Tout un art, tout un jeu d’enfant. Qu’il aimait, dont il s’y était habitué. Ainsi donc, cette inconnue était probablement de 10 ans son aînée ? Et bien, ce qui était sûr, c’était qu’elle ne les faisait pas forcément, avec cette pâleur et ce corps frêle. En tous les cas, le jeune conquérant ne fit aucune remarque à ce sujet, et se contenta de sourire encore, abandonnant un instant son regard au ciel au-dessus d’eux, au-delà des murs du bâtiment. Mais un instant seulement, car il baissa bien vite de nouveau les yeux pour les poser doucement sur son interlocutrice, qui reprenait la parole, pour se présenter cette fois.

    - Je suis Faily.

    Leowin esquissa un sourire, un de ces sourires légers qui étiraient ses lèvres et qui lui allaient ma foi plutôt bien, à notre jeune homme. Léger, enchanté, enjoué, d’une insouciance enfantine à toute épreuve, comme d’habitude. Il tendit la main dans un geste simple et courtois, symbolisant une politesse ancestrale et bien connue, un acte anodin mais toujours appréciable. Le sourire aux lèvres, donc, et écartant une mèche de cheveux qui s’aventurait devant ses yeux d’un doigt de sa main libre, le jeune Foudre inclina légèrement la tête du côté, comme un enfant. Les airs enfantins se mêlaient toujours à ceux plus adultes, plus arrogants et plus assurés, chez lui. Un mélange étrange, intriguant, détonant. Le sien.

    - Enchanté, alors.

    Il se figea soudain dans sa position lorsqu’un bruit de pas parfaitement audible lui parvint aux oreilles. Mince. Un garde, à tous les coups. Les pas parvenaient quelques peu étouffés, lointains sans trop l’être, aussi Leowin en déduisit que la position du garde se trouvait dans les gradins, en hauteur, beaucoup plus en hauteur. Néanmoins, mieux valait être prudent. Le jeune homme posa un doigt sur ses lèvres, tourné vers la dénommée Faily, et plaqua son dos contre le mur, enjoignant la jeune femme à en faire de même d’un signe du menton. Les pas continuèrent quelques secondes, se stoppèrent. De nouvelles secondes s’écoulèrent encore, plus lentes, plus angoissantes, jusqu’à ce que le bruit des pas résonne de nouveau dans l’air. Et finisse par s’estomper, doucement.

    Leo attendit encore un court instant, puis se décolla de nouveau du mur pour se tourner et faire face à sa compagne d’effraction, souriant de nouveau, comme si absolument rien ne les avait interrompus. Une main glissée dans la poche du pantalon, décontracté.

    - Et sinon, que faites-vous par ici, mademoiselle l’aînée ? Une envie subite de balade dans les arènes ?

    Cette légèreté, cette agréable et gentille ironie. Une manière typiquement Leowinienne d’engager une conversation avec une nouvelle connaissance, et cela même s’ils se trouvaient alors dans un endroit où ils n’étaient pas forcément censés être, tous deux. Et que des gardes pouvaient à tout moment les surprendre.

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